A propos de l’instrumentalisation de la question de l’attaque et de la dissociation pour régler des comptes personnels

Voici d’abord un résumé du texte qui suit dont la lecture suffira pour prendre connaissance de l’essentiel de son contenu, qui développe plus en détails et en arguments pour celles et ceux qui en auraient besoin :
L’Edito du n°3-4 de la revue anarchiste Des Ruines sorti cette année et signé Aviv Etrebilal se retrouve sous le coup d’une accusation de « dissociation » (rien de moins) suite à la lecture critique d’un communiqué associé à une attaque d’antennes relais ayant eu lieu le 22 août 2017 à Orbeil.
Aviv Etrebilal et d’autres contributeurs de Des Ruines réaffirment (puisque cela semble absurdement nécessaire) leur solidarité avec l’acte en question et la pertinence de la cible choisie (mais comment en arrive-t-on à devoir écrire des évidences pareilles !). Mais pour qui et pourquoi l’avis d’Aviv Etrebilal devient-il si important en toute occasion ?
Il a semblé nécessaire et pertinent dans le cadre de cet édito de faire une lecture critique du communiqué en question,longtemps après sa publication, et tout en restant solidaires des actes et des personnes, non pas parce qu’il revendiquait une attaque mais parce qu’il se prononçait contre l’attaque de ce monde (les rédacteurs disent ne pas avoir « la perspective d’ouvrir une brèche dans la normalité pour qu’advienne la révolution sociale »). A tort ou à raison (il s’agit bien d’une analyse développée et non d’un ressenti indiscutable par principe), ce point de vue a semblé s’inscrire dans une tendance lisible dans d’autres textes et communiqués.
L’accusation de « dissociation » qui incrimine cette critique est d’abord portée depuis un endroit où, il y a 3 ans, était défendu justement que la dissociation concerne le rapport avec l’acte mais que ce serait « une monstruosité théorique » d’en tirer que rien ne peut être critiqué de ce qui s’énonce dans les communiqués.
Elle est réaffirmée dans un autre texte provenant du blog « Attaque », blog sournoisement volé au compagnon visé par ces calomnies (on expliquera brièvement dans ce texte pourquoi, quand, comment).
Il est dangereux d’instrumentaliser ainsi, et ce depuis quelques années, la question de l’attaque (voire l’attaque elle-même pendant une courte période de désorientation totale) à des fins peu avouables n’ayant vraiment rien à voir avec l’attaque de ce monde, mais tout à voir avec la malveillance contre des compagnons et des révoltés.
On précisera aussi en annexe quelques points nécessaires à propos des luttes contre les frontières et les CRA qui se retrouvent embarquées dans cette mayonnaise par instrumentalisation connexe et qui ne méritent pas davantage ce traitement malveillant, politicien, et opposé aux luttes directes contre l’existant et ses frontières de mort.

Absurdité ! Morbidité ! On persiste et signe.

A la suite, donc, des détails pour ceux qui en auraient besoin dans le document PDF suivant :

reponseDesRuines